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10 places pour aller voir « Nini » au théatre

Peggy, le 10 septembre 2012

Nous vous avions parlé d’une pièce de théatre intitulé : Nini ou une femme libérée dans une france occupée.

Sandra Gabriel (alias Nini) a vu notre article et l’a beaucoup apprécié. Aussi pour nous remercier, elle a décidé de nous offrir 10 places pour nos lecteurs.

Ces 10 places seront distribuées par lot de 2. Pour désigner les 5 gagnants nous ferons un tirage au sort parmi les commentaires de cet article. Le tirage sera fait mercredi 12 septembre dans la soirée.

Les places sont valables le jeudi, vendredi et samedi jusqu’au 6 octobre inclus.

Profitez-en bien !

PS : Si vous ne gagnez pas au tirage au sort, allez quand même voir cette pièce, elle vaut le détour !

Les frigos ont du sens !

Peggy, le 5 septembre 2012

Article rédigé par François B. de ohmyhomme.fr

Un lieu plus qu’insolite dans Paris?! Le voici. Un bâtiment vieillit par le temps et chargé d’histoire mais pas si dénué de sens que ça, dont la ville de Paris ne sait (véritablement) quoi en faire! Cet ancien entrepôt frigorifique aurait pu être une banque sous l’ère Toubon, mais hourra, Bertrand Delanoë l’a gardé en l’état (de vétusté un peu quand même) et a entendu ses « habitants »: Être tout simplement reconnu. Ici, 200 créateurs aux multiples sensibilités artistiques y sont discrètement installés, dans un bâtiment de 5 étages avec sa tour dominante, qui jadis abritait à l’intérieur un grand ascenseur nécessaire aux transferts des denrées périssables des chambres jusqu’aux wagons. Bienvenue dans Les Frigos

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Son histoire, la voici en résumé! Construit en 1921, la Compagnie Ferroviaire Paris-Orléans utilise ce bâtiment comme réfrigérateur géant, où les trains pouvaient acheminer la marchandise directement à l’intérieur. Au cours des années 80 (fin de l’activité), la S.N.C.F, propriétaire alors du lieu, décide de le louer à des artistes et artisans pour en faire un lieu de production et de création. En 2004, la Ville de Paris en deviendra propriétaire.

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Aujourd’hui, ce lieu est tout autre mais il reste quelques vestiges qu’on voit (ou ne saurions voir) par-ci par-là. Aménagé par les locataires (à défaut de financements publics), Les Frigos sont et restent (très) sensés mais malheureusement sans sous depuis 1985!

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Ne vous y trompez pas! Le lieu n’y est pas glacial, peut-être aux premiers abords lorsque l’on pénètre dans ses longs couloirs interminables où tags et graffiti, dessins aux crayons tapissent les murs… Il n’en est rien! Dans les entrailles de ce vestige, où se côtoient auto-entrepreneurs, photographes, accordeurs de piano, musiciens, éditeurs de presse, peintres ou sculpteurs, là, se trouve la chaleur humaine, l’échange intelligent.

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On se faufile donc dans ces longs couloirs, un pas après l’autre (A-t-on le droit d’être là ou pas?, peut-on se poser comme question), la même question que peuvent se poser les locataires du Frigo à chaque élection municipale!

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Derrière ses portes, pesant un âne mort, aux poignées très identifiables de frigo industriel, se cache une véritable ruche d’hommes et de femmes aux talents multiples qui sont là depuis peu ou pour certains depuis plus d’une quinzaine d’années… D’autres « chambres froides » sont inoccupées! Difficile de (re)louer un « emplacement » qui sur les documents n’a pas (trop) d’existence (très) légale!

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Alors, pas évident d’exprimer son potentiel artistique ou développer son talent dans ses conditions. On pourrait même parler d’un bâtiment qui est resté dans son jus! Oui, mais avec une vrai âme… Un coup de pouce Messieurs les politiques!

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On croise aussi dans les couloirs quelques artistes installés: « Les Frigos, c’est un lieu un peu né du hasard. Ici, la mixité est viable et les collaborations sont fructueuses. C’est une intelligence reconnue et efficace. Une complexité [peut-être] qui devrait être officialisée comme lieu expérimental », revendique l’un d’entre-eux.

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A l’extérieur, on est forcément tenté de faire le tour du bâtiment. Le street-art a posé ses quartiers. De magnifiques graffiti recouvrent les murs du lieu! D’autres artistes (peut-être un peu « hors-la-loi ») offre une tout autre lecture à ce lieu! Mais attention, ce n’est pas ça qui fait le lieu! Juste l’ouverture d’une parenthèse artistique jamais refermée. Légal ou illégal, les locataires des Frigos laissent peut-être faire mais on aime!

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Les Frigos, ce sont aussi deux associations « qui ne lâchent rien » aux politiques. Les locataires (entre 40 et 50) et les signataires. Ces deux associations se battent pour avoir une vraie reconnaissance du lieu (tant attendue)!

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Plus de 8000 signatures recueillies, d’anonymes à Jean-Paul Gaultier, qui en juin dernier réalisait un shooting photo sur place pour une de ses collections. Et bien d’autres, des Grands noms qui sont ou ne sont plus (de ce monde) sont venus, ont vu et ont soutenu. Preuve à l’appui!!

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Alors Les Frigos, ça se raconte oui, mais pas par moi finalement. Faîtes un arrêt là-bas un jour dans la semaine ou même un samedi en famille. Passez la tête derrière une porte entre-ouverte d’un ancien frigo. Y’a quelqu’un? Oui… L’âme des frigos! C’est l’histoire d’un lieu fragile en sursis qu’il faut mettre en avant!

Site internet : www.les-frigos.com

Adresse : Frigos de Paris – 19, rue des Frigos – 75013 Paris – Métro L.14 (Bibliothèque François-Mitterrand).

Prolongez vos vacances chez Mary, produits d’exception corse

Peggy, le 3 septembre 2012

Article rédigé par Anne Carpentier, fondatrice de Mon Chasseur d’adresses

C’est en plein coeur du quartier des Batignolles que vous trouverez le prolongement du soleil de vos vacances que vous avez quittées. Originaire d’Ajaccio et pétillante comme l’Orezza, Mary sélectionne les meilleurs produits de la Corse. La qualité, le beau, le rare guident ses pas. Voyez plutôt: miel Valentini, confitures bio de Marie-Claude Scarbonchi, ravioli au brocciu, terrine aux myrtes, conserves de Casatora, sucre à la châtaigne, clémentines confites et vins confidentiels. En hiver, on attend le brocciu et le figatellu comme le petit Jésus.

Mary est exigeante. Un exemple? La coppa, le lonzu, le saucisson sont tranchés à la machine mécanique pour ne pas chauffer la viande. Le midi, elle compose des sandwichs à la demande selon son inspiration ou votre envie avec la charcuterie du moment ou le fromage de brebis de Xavier Baldovini relevé d’une succulente confiture de figues.

On s’amuse aussi de la sélection des vêtements et accesoires Empires détournant l’imagerie napoléonnienne, des petits objets déco et des cartes postales. Les huiles essentielles U Mandriolu de Pierre Alessandri sont distillées à partir de plantes aromatiques cueillies à la main en stations naturelles…

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Méfiez-vous, il est bien plus dur de repartir de chez Mary que d’y arriver! Face à tous ces produits d’exception, l’Île de Beauté est île des tentations. Les parfums, les saveurs, tout y est; n’y manquent que les senteurs du maquis et le chant des vagues.

MARY – 8 rue Nollet – 75017 Paris

Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 20h, dimanche de 10h30 à 18h30 – 09 67 04 91 03

Une journée romantique à Paris

Peggy, le 29 août 2012

Article rédigé par Laurence Franzini du blog languageandthecity

Dimanche dernier, pendant que d’autres se passionnaient pour le match sur le court central de Roland Garros  en admirant la force, la détermination et les exploits des champions, d’autres malgré la pluie, osaient sortir dans la ville curieusement déserte. Paris pluvieux, ce dimanche,  a rendu aussi  hommage aux amoureux. Paris, Ville Lumière, Ville Culturelle, mais aussi et surtout ville de l’Amour…

Quoi de plus naturel que de dédier un article à tous les amoureux qui peuplent les jardins, se cachent sous les porches ou squattent les bancs publics.

J’ai donc décidé de concocter un guide pour les amoureux parisiens et internationaux qui viennent aussi à  Paris pour s’aimer encore et encore…

C’est la romance de Paris au coin des rues, elle fleurit. ´Ca met au coeur des amoureux un peu de rêve et de ciel bleu, chantait Charles Trenet.

En réalité, pour vivre Paris romantiquement, il suffit d’un rien, un détour par l’Ile saint Louis, se perdre dans les ruelles de Saint Germain des Prés, passer devant Notre Dame éclaire dans la nuit sombre…

En mal d’idées pour le/la surprendre grimpez jusqu’à la place des Abbesses et asseyez-vous cinq minutes dans le parc romantique de Jehan Rictus où trône le monument dédié à l’amour érigé dans le jardin, le mur des “Je t’aime”,  pour le lui dire dans toutes les langues.

Si le temps est maussade, échappez-vous au restaurant romantique Paris “Le Sud” où vous pouvez avoir l’occasion de diner en Provence sans quitter la capitale. Il charme par sa cour ombragée par d’imposants oliviers, par son marché aux fleurs et par sa salle à manger aux couleurs chaudes.

Mais si la soirée est belle, montez à bord de la Péniche “Le Calife” pour un diner où vous pourrez profiter avec votre moitié de cette ballade maritime.

Au retour à quai,  qu’y a-t-il  de mieux que de sceller votre amour à jamais ? Si vous vous êtes préalablement  munis d’un cadenas, au Pont des Arts, ce pont qui relie le 1er arrondissement au 6 ème, allez-y accrocher  votre “cadenas d’amour”. Il est coutume de jeter la clé dans la Seine après avoir scellé le cadenas aux rambardes du Ponts des Arts.

La place Denfert Rochereau

Peggy, le 27 août 2012

Article rédigé par Guenael GUEGAN, de Paris1900.fr et Multicollection.fr

L’Indiana café de la place Denfert Rochereau. C’est le lieu de rassemblement IRL incontournable avec mes potes de la fun-team (jeu vidéo trackmania) quand ils montent sur Paris. Je ne fait pas que dans les petits bouts de papiers (cartes postale de paris 1900, timbres  etc…). Et oui, les potes sont dispersés un peu partout en France, mais on aime bien se retrouver autour d’une table pour boire une Grim’ bien fraiche et se taper la discute face a face avec les potes de la team.

Alors hop rassemblement à la terrasse de l’Indiana. Je trouve que ce lieu à un certain charme. Il y a tant de chose a dire et à découvrir sur cette place. En 1780 le lieu s’appelait alors barrière d’Enfer et marquait l’entrée de la capitale pour ceux qui arrivait par la route d’Orléans. Cet endroit vit ensuite l’arrivée du chemin de fer en 1846 avec la ligne de Limours P.-O. (Paris-Orléans) qui reliait Paris, à la commune de Sceaux.  La station « Denfert-Rochereau » était alors le terminus de la ligne.  Aujourd’hui le nom « ligne de Sceaux » est resté dans les mémoires des Parisiens bien après qu’elle soit renommée RER ligne B.

Cette place est belle et  bien un lieu de rassemblement, rassemblement pour les vivants, mais aussi pour les morts : comment venir sur cette place sans penser aux catacombes et aux ossements des six millions de Parisiens qui y repose .

Un des deux pavillons de la place abrite aujourd’hui l’inspection générales des carrières ainsi que l’entrée des catacombes édifiées dans le quartier au cours du XVIIIème siècle. Son sous-sol abritait aussi l’état-major Forces françaises de l’intérieur (FFI) d’où le colonel Rol-Tanguy prépara l’insurrection parisienne lors de la seconde guerre mondiale. Sans oublier bien sur le Lion imposant au milieu de la place qui semble prêt à sauter et dévorer une cohorte de morts vivant sortant des catacombes et près à envahir Paris (mais la je m’égare, je regarde surement trop de film :) ou bien c’est la chaleur qui règne en ce moment sur la capitale .

La place Denfert Rochereau et le Lion de Denfert: bit.ly/MiVl5R
voici une carte postale ou l’on aperçoit L’Indiana au environ de 1910: (l’indiana café est a droite sur la carte et s’appelle alors Café Escudier )

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puis en 2009 (Googlemap)

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