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Des massages gratuits grâce à l’association « la décontraction à la française »

Peggy, le 21 septembre 2011

Par un beau samedi de rentrée, avec Sandie, nous nous promenions dans le 4ème ARD. En remontant la rue verrerie, nous avons été surprises de découvrir plusieurs personnes en train de se faire masser sur une petite place.

Nous lisons sur une pancarte : massage de 10 min gratuit !

Interloqué nous nous demandons où se trouve l’arnaque ? Il n’y en pas, c’est bien gratuit mais il est possible de donner un pourboire.

Nous observons la scène puis sans se faire prier, Sandie se lance et s’approche d’un masseur. Celui-ci lui prodigue immédiatement un massage doux au niveau du dos, des trapèzes, du cou, des bras, des mains et du visage.

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Quelques minutes plus tard, je retrouve Sandie souriante et relaxée !

Ces massages sont offerts par l’association « la décontraction à la française » créée par André Choukroun. Ces opérations remportent un franc succès dans la capitale.

Site internet : http://www.dailymotion.com/Tchouk23#videoId=xeylvx

Adresse : en face du 3 rue Verrerie – 75004 Paris (et les autres adresses : cf site internet)

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La fée électricité de Raoul Dufy : un des plus grand tableau du monde

Peggy, le 19 septembre 2011

Article rédigé par Chantal

Alors que j’allais au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris pour une exposition temporaire, je ne pouvais pas manquer cette salle où est exposée cette fresque immense de Raoul Dufy.

Ce fut un émerveillement pour moi, je ne savais pas où donner de la tête. Je n’ai vu que rarement une telle densité de couleurs et de dessins.

Pour l’Exposition Internationale de 1937, la Compagnie Parisienne de Distribution d’Electricité passa commande à Raoul Dufy d’une œuvre retraçant l’histoire de la Fée Electricité.

Réalisée en 10 mois elle fut exposée dans le pavillon de l’Electricité.

Sur les 624 m² de ce tableau formé de 250 panneaux de contreplaqué de 2 mètres de hauteur et 1,2 mètre de largeur, Raoul Dufy aidé de son frère et de deux assistants peint tous les acteurs de la saga de l’électricité depuis Archimède, Léonard de Vinci, Otto von Guericke (inventeur de la première machine électrique à frottement), Zenobe Gramme et sa dynamo, Bernoulli et ses équations, Watt et son unité de puissance, Edison et son ampoule à filament, au total plus de 110 personnages debout parmi les cascades, les centrales et les turbines.

Le motif central représente les Dieux de l’Olympe, trônant au dessus de l’ultra moderne centrale de Vitry sur Seine. Le registre supérieur se déroule comme un panorama (scènes de moissons, de navigation, d’industries, …).

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Jacques Maroger, peintre et directeur technique du Musée du Louvre participa à l’œuvre car il créa une peinture à l’huile spéciale pour ce tableau.

Aujourd’hui ce chef d’œuvre monumental a toute sa place dans le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris car en 1954 Electricité De France en a fait don à la ville de Paris.

Adresse : Musée d’Art Moderne de le ville de Paris – 11, Avenue du Président Wilson – 75016 Paris (dans l’aile du palais de Tokyo)

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Le silencio

Peggy, le 16 septembre 2011

Article rédigé par @ka_mir.

Nouveau venu dans la nuit parisienne, le Silencio n’a pas fini de faire parler de lui. Entre bar à cocktails, boîte, club privé, espace de concert, de cinéma (avec Mk2) et d’expériences nouvelles, ce nouveau haut lieu des nuits parisiennes branchées-arty, a été intégralement réalisé par David Lynch himself, à la demande du maître des lieux, Arnaud Frisch (propriétaire du Social Club voisin). L’idée : reconstituer le bar de Mulholland Drive, en lieu et place d’une ancienne imprimerie. Preuve que l’endroit est particulier : on en parle même à New York.

A l’entrée, Francis (l’un des premiers physio du Baron) accueille les guests chaleureusement, dans une ambiance « comme à la maison », plutôt appréciable après les portes parfois moins welcoming d’un Montana ou d’un Raspoutine. Mais c’est à l’intérieur que l’expérience lynchienne débute réellement, par la descente d’un large escalier noir, qui nous immerge peu à peu dans les entrailles du sol parisien. Les vibrations du Social Club voisin se font entendre, ce qui donne une ambiance toute particulière à cette longue descente, jusqu’à s’éteindre peu à peu au fil des marches, pour laisser place à la musique 80’s du Silencio. L’arrivée en bas donne l’impression d’une traversée du miroir, et d’un parachutage dans le monde mystérieux et designé de Lynch. Un plafond voûté et paré de blocs dorés conduit le visiteur au vestiaire – lieu où les cartes de membres sont retirées – puis débouche sur une magnifique pièce dotée d’un énorme bar. Le Silencio a l’élégance ultime de proposer des cocktails très pointus, avec des barmen triés sur le volet, et issus des clubs qui ont lancé la réputation de Paris sur le marché très anglo-saxon des cocktails (Prescription/Expérimental/Curio Parlor). Le bonheur est au bout des lèvres.

Le public du Silencio est assez bigarré, en âge et en look. « Il manque peut-être de mannequins » suggère une personnalité de l’art contemporain, qui salue néanmoins le positionnement différent de ce nouveau club, qui privilégie la scène arty à la faune bling-bling.

La piste de dance ressemble à un parterre de salle de concert – en nettement plus classe – et le DJ se dandine au-dessus de ses aficionados, sur une musique mi-80’s mi étrange, qui évolue avec les heures. Enfin, pour se remettre de déhanchements plus ou moins gracieux, de nombreux fauteuils en cuir blanc reçoivent les convives désireux de discuter de manière plus confidentielle.

Conclusion : une semaine après son ouverture, le Silencio ne fait pas salle comble. A l’entrée, point de queue en furie. Peut-être le système de carte de membre (qui reste à un prix accessible) permet-il de juguler les noctambules en quête d’émotion nouvelle. Tout le potentiel est cependant là pour faire du Silencio le lieu de rencontre d’un troisième type. Espérons que l’esprit arty sera conservé. Avec la programmation prévue par David Lynch en personne pour le mois d’octobre, le (bon) ton semble être donné. Affaire à suivre !

Adresse : 142 de la rue Montmartre – 75002 Paris

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Le hammam du canal : 10% de réduction pour les lecteurs du blog ParisParis.in

Peggy, le 14 septembre 2011

Le hammam du canal a ouvert ses portes il y a quelques mois tout près du magnifique pont levant du bassin de la Villette.

En cette rentrée nuageuse et pluvieuse nous avions envie de nous réchauffer et de nous faire dorloter. Nous nous sommes donc rendus tout naturellement au hammam du canal. En fonction des jours, le hammam est destiné aux femmes, aux hommes ou au deux (port du maillot de bain obligatoire)

Nous avons été reçus par Ramani, la patronne de l’établissement, qui nous a conduit à nos vestiaires.

Nous nous sommes dirigés vers le hammam. Nous sommes entrés dans une première salle, immense, bordés de lavabos et de tabourets où trônait en son centre une belle fontaine. Le carrelage, le marbre et la décoration sont directement importés du Maroc. Après avoir pris notre douche, nous sommes allés affrontés les chaleurs humides du hammam. De petits sacs remplis de thym diffusaient une agréable odeur et libéraient nos poumons.

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Le temps c’est arrêté pour nous dans ce havre de paix…

Quelques dizaines de minutes plus tard, l’impressionnante mais attachante « Madame gommage » nous a emmené dans une salle à part. Nous nous sommes installés sur des dalles de marbre chaudes pour une séance de gommage énergique mais néanmoins utile. Nous pellions comme des serpents en pleine mue.

Muni de nos peignoirs, nous nous sommes dirigés vers la salle de repos des milles et une nuit. Loin du chahut de la rue, nous avons dégusté un thé à la menthe… quelques souvenirs de vacances au Maroc sont remontés à nos esprits.

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Notre soirée anti-stress s’est terminée par 20 min de massage exécuté par des mains expertes, Jeff vous dira que c’est le meilleur massage qu’il n’ai jamais reçu. L’huile à l’eucalyptus est superbe.

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Si vous avez envie de vous évader quelques heures, n’hésitez pas à vous rendre au Hammam du Canal et profiter de 10% de réduction en venant de notre part.

La version flash du site nous a convaincu de nous rendre dans cet établissement typiquement marocain.

Site internet : http://www.hammam-du-canal.com/

Adresse : 156 rue de Crimée – Paris 19

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Le marché des Enfants Rouges : le plus vieux marché de Paris

Peggy, le 12 septembre 2011

Le marché des Enfants Rouges fut pour nous une vraie découverte !

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Le marché fut créé sur une place en 1615 pour approvisionner le Marais, un nouveau quartier bâti au cours du XVIème siècle. Henri IV voulait que la place se nomme la « place de France » et que les rues alentours portent les noms des différentes provinces. Mais ce projet tomba à l’eau… Aujourd’hui, certaines rues se nomment rue de Bretagne, rue de Poitou…

Puis, les pouvoirs publics décideront de fermer l’orphelinat construit en 1534 par Marguerite de Navarre. En souvenir des jeunes pensionnaires vêtus d’un habit rouge en signe de charité, les habitants du Marais baptiseront le petit marché « le marché des enfants rouges ».

Le marché est inscrit aux Monuments historique depuis 1982.

Nous y sommes allées un dimanche en fin de matinée… l’ambiance est décontracté et bon enfant… on vient ici pour faire ses courses (nous avons aperçu Joey Star) et/ou pour manger un couscous et autres tajines, des acras, des samossas…

Nous avons opté pour une méga crêpe à 5€ réalisée par un personnage très original du marché… Nous aurions pu manger sur les tables mises à disposition mais nous avons préféré nous restaurer au soleil dans le parc du temple à 2 pas du marché.

La page d’accueil du site de l’association du marché est truculente… A écouter !

Site internet : http://www.lesenfantsrouges.com/

Adresse : 29 rue de Bretagne – Paris 03

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