Le musée des arts forains est un musée spectacle où nous sommes acteurs de la visite… et pour cela nous devons retourner dans le passé…

Nous sommes en 1850, je suis vêtue d’une longue robe, ma taille est serrée dans un corsé, ma tête est couverte d’un grand chapeau et je porte des bottines à talons hauts. L’homme qui m’accompagne porte la moustache et se protège du soleil grâce à un canotier.

Je suis née à la campagne mais j’ai décidé de tenter ma chance en ville, eh oui nous sommes au début de la révolution industrielle. Je travaille très dur dans une usine alors pour me divertir je vais à la fête foraine.

La fête foraine se trouve au village de Bercy. Grâce à sa situation géographique (Seine + chemins de fer) Bercy est facilement ravitaillé en vin. En 1850, Bercy ne fait pas encore parti de Paris et n’est que très peu taxé… c’est tout naturellement que le village de Bercy devient un lieu de fête.

A La fête foraine, je rencontre des bourgeois, des paysans, des ouvriers… toutes les classes se côtoient.

L’entrée n’est pas chère mais quel décor ! Moi, pauvre ouvrière… Je n’ai jamais vu ça… Le style est baroque, les objets et les jeux sont en bois et finement décorés, … j’aperçois la représentation de nouveaux animaux… lions, girafes, singes… et de nouvelles têtes également… on les appelle les indigènes… Je ne peux pas encore me payer de vélo mais ici je peux pédaler… eh qu’est ce que ça sent bon la noix de coco… très à la mode au 19^ème siècle…

Pour faire fonctionner les manèges, on remplace petit à petit les chevaux par la vapeur puis la vapeur par la fée électricité… les fêtes foraines sont synonymes de modernité!

Aujourd’hui, tous ces objets, mécanismes et jeux sont mis en scène et « utilisables » grâce à Monsieur Favant et ses associés. Monsieur Favant chine ces objets depuis 30 ans et son équipe les restaure. Ces particuliers ont également sauvé de la destruction les bâtiments qui abritent depuis 1986 le musée.

Le Pavillon de Bercy organise dans ces salles des événements (lancement de produit, mariage,…) soit 200 000 personnes par an, mais vous pouvez également visiter cet univers incroyable pour 12,5 euros. Il suffit de s’inscrire sur le site internet en donnant vos disponibilités.

Site Internet : http://www.pavillons-de-bercy.com/

Vous avez envie de vous faire plaisir sans vous ruiner… Rendez-vous au stock KOOKAI, à l’angle de la rue Réaumur et de la rue Saint Denis.

Le stock KOOKAI propose un large choix de pantalon, tailleur, petit hauts… toutes les tailles sont disponibles du 34 au 44.

Bien sur les fashion addicts ne trouveront pas leur bonheur car les vêtements proposés sont de la collection de l’année précédente.

Bon shopping.

Le marché aux puces de Saint Ouen est un monde à part. Il accueille plus de 6 millions de visiteurs par an (un des lieux les plus visités en France) et 80% du chiffre d’affaires est réalisé grâce à l’exportation.

En 1841, des fortifs sont construites autour de Paris. Ces fortifs sont des fortifications qui ceinturent Paris sur 39kms et sont composés de 52 portes. Les portes sont fermées la nuit par des grilles. Au-delà des fortifs s’étendaient les glacis (pentes douces partant de la crête des fortifications).

C’est en 1860 au niveau des glacis des portes de Clignancourt, Vanves, Montreuil que s’installent les premiers antiquaires appelés à l’époque biffins, crocheteurs ou pêcheurs de lune. Les puciers été devenus indésirable à Paris.

Les pêcheurs de lune parcouraient la capitale la nuit à la recherche de vieux objets jetés aux ordures. Ils revendaient ensuite ces objets sur les marchés à la cité des chiffonniers Porte de Clignancourt.

A la fin du 19^ème siècle, certains parisiens curieux viennent découvrir la cité des chiffonniers. Les étales d’objets hétéroclites attirent de plus en plus de monde… des mondains, des collectionneurs… Le marché aux puces est né…

Dans les années 20, Romain Vernaison va structurer le marché. Il possède un grand terrain de 9 000m² qui s’étend de l’avenue Michelet, la rue des rosiers à la rue voltaire. Il décide de créer sur ce terrain des baraques pour les louer aux chiffonniers. Vernaison est alors le premier marché, apparaitra ensuite le marché Malik.

En 1925, la démolition des fortifs achevée, une association de brocanteurs investit le champ des rosiers et crée le 3éme marché. Puis, au fil des années, le secteur se développe pour atteindre aujourd’hui, 16 marchés.

Chaque marché a sa spécialité et son niveau de gamme : meubles, fripes, bibelots, tapisseries…

Que vous ayez envie de flâner ou que vous soyez à la recherche d’un objet précis… faites un détour par les puces de Saint Ouen.

Pour vous y rendre : métro 4 station porte de clignancourt.

Enfant, je suis partie en vacances au Portugal à Lisbonne. Je me souviens avoir mangé un nombre incalculable de Pastels de Nata tièdes et saupoudrés de cannelle.

Au 47 rue Boursault dans le 17^ème arrondissement (métro Rome), se trouve une pâtisserie- salon de thé spécialiste des desserts portugais.

Le pâtissier et patron est originaire du nord du Portugal et habite à Paris depuis plus de 20 ans.

Ces pastels de Nata sont encore meilleurs que dans mes souvenirs… mummm… je salive rien qu’en écrivant cet article !

Si vous aimez la cannelle, faites un détour par la Pastelaria Belem.

Un soir en rentrant, nous avions repéré ce petit bistrot dans la cité berger à deux pas du quartier très touristique du faubourg Montmartre dans le 10^ème.

Le lieu est assez petit (toutes les tables sont accolées les une aux autres) mais cette disposition rend très conviviale le diner. Ce resto est à oublier pour les repas intimes !

J’aime beaucoup le concept du Limonaire…

En première partie de soirée, le chef Lolo propose une cuisine très Frenchie… Nous avons gouté en entrée la terrine de foie aux myrtilles et les chèvres chauds dans leurs nids… puis nous avons choisi le saumon avec sa délicieuse compotée de poireaux-fenouil ainsi que les tagliatelles au poulet. Attention, les plats sont assez poivrés. Enfin, on s’est régalé avec la crème madrilène aux fruits rouges et le gâteau au chocolat et spéculos. Tout ça pour moins de 20 euros chacun.

Vers 22h, le spectacle commence… 3 groupes sont invités… WOLKE, Les loups de Pavlov et L. Ils ont en commun de ne chanter que des chansons à texte et d’aimer la langue française. Nous avons adoré L. Même si ça n’a rien à voir avec le live, voici le lien myspace pour vous donner un aperçu (écoutez « mes lèvres ») : http://www.myspace.com/lmusique. Malheureusement, la chanson qui a fait trembler la salle n’est pas dans ces extraits…

Les artistes ne sont jamais les mêmes d’une soirée à une autre… c’est toujours une surprise !

A la fin de la soirée, un chapeau tourne dans la salle, vous donnez la somme que vous voulez !

Pensez à réserver : http://limonaire.free.fr/