La grande Mosquée est un lieu que j’apprécie beaucoup à Paris car elle offre un cadre exceptionnel.

L’hiver, on se réchauffe dans les salons des milles et une nuit… et l’été, on profite des cours qui sont de véritables havres de paix.

Le lieu est tellement calme que les moineaux viennent finir les miettes sur la table !

Bien sur, si j’aime cet endroit c’est aussi pour le thé à la menthe et les pâtisseries orientales… Le thé est comme il faut, pas trop sucré et extra chaud et les pâtisseries sont garnies de noisettes, pistaches, amandes, aromatisée de cannelle, fleur d’oranger et sont gorgées de miel, sucre… essayer la corne de gazelle et le gâteau « carrée vert »…Tout est à 2 euros

Un serveur passe de table en table pour vous servir le thé en revanche dirigez vous vers l’entrée du hammam pour choisir vos pâtisseries.

Bonne dégustation

Je vous parlerai plus tard de la visite guidée de la Grand Mosquée;

La coupole de la bourse située non loin du forum des halles se distingue facilement des autres bâtiments du quartier.

En 1232, à cet endroit se trouve l’hôtel de Nesle qui appartient à Blanche de Castille.

En 1499, l’hôtel devient le couvent des filles pénitentes. Malheureusement, en 1572 l’hôtel devient la propriété de Catherine de Médicis qui veut absolument vivre à cet endroit.

Et pour cause, elle fuit la prédiction de son médecin astrologue qui lui a prédis sa mort près de St Germain. A l’époque, Le palais des tuileries qu’elle était en train de construire dépendait de la paroisse de Saint Germain-l’Auxerrois. Pour la petite histoire, lors d’un voyage à Blois (dont elle ne reviendra pas), Catherine de Médicis ne se sent pas bien et fait appelle à un confesseur qui se nomme Julien de Saint Germain !

Sur les ordres de Catherine de Médicis, les filles du couvent sont donc délogées de l’hôtel pour vivre rue Saint Denis…

En 1748, l’hôtel est détruit. Il ne reste de cette époque que la colonne de Médicis qui se trouve à l’extérieur de la construction.

En 1767, on fête l’inauguration de la Halle aux Blés. Pour agrandir l’ensemble une coupole en bois est construite. Malheureusement en 1813, le bâtiment est détruit par un incendie, il sera immédiatement reconstruit et sera doté d’une coupole en charpente métallique.

En 1880, l’édifice devient Bourse officielles des marchandises. En 1886, Henri Blondel installe des frigos pour conserver les aliments et des chemins de fer pour transporter facilement les marchandises vers les Halles.

C’est en 1949 que le bâtiment est acheté par la Chambre de Commerce de Paris. De grands travaux de modernisation seront entrepris… par exemple : la restauration des fresques et de la coupole.

Aujourd’hui vous pouvez profiter lors des heures d’ouverture de la Chambre de Commerce, de la verrière, des peintures en trompe l’œil représentant le monde (Asie/Afrique, Russie, Europe, les Amériques) et l’escalier à double révolution au niveau de la porte numéro 13 (technique utilisée au château de Chambord). A l’époque, cet escalier permettait de monter et descendre le blé sans se croiser et éviter ainsi les accidents du travail.

Lors des journées du patrimoine, le palais royal organisait une visite guidée des jardins racontant l’histoire de 1624 à aujourd’hui.

En route pour un peu d’histoire…

En 1624, à l’emplacement du Palais Royal se trouvait l’hôtel de Rambouillet occupé par le Cardinal Richelieu. Ainsi que les fortifications qui furent détruites en 1633. Le roi, louis XIII vivait de l’autre coté, au Louvre.

Le premier roi à s’installer à l’emplacement du Palais Royal est Louis XIV mais son pouvoir va être mis en doute, il quitte alors le « Palais Royal » pour Versailles.

Louis XIV va donner à son frère, le Duc d’Orléans, le Palais Royal en 1692. C’est donc le Duc d’Orléans qui va façonner le Palais Royal.

Par exemple, il a fait construire le bâtiment qui aujourd’hui est le conseil d’Etat dans un style néo-classique (style épuré mais imposant). Il créa à l’intérieur de sa résidence un théâtre où s’installera en 1799 la comédie Française (Comédie créée par Louis XIV). Molière joua dans ce théâtre la 4eme représentation du malade Imaginaire et eu un malaise. Il mourut quelques heures plus tard.

Lorsque vous êtes dans le jardin du Palais Royal, les bâtiments qui vous entourent ont été construits à l’époque pour une opération immobilière. Eh oui, le Duc d’Orléans (arrière arrière… petit fils du premier Duc D’Orléans) très dépensier avait quelques soucis de trésorerie. 60 logements de style néo classique sont construits par l’architecte Victor Louis en 1780. Il voulait louer ces appartements mais l’opération capote et il est obligé de vendre pour terminer la construction.

Grace aux boutiques qui entourent le jardin, ce lieu devient le centre de Paris.

De plus, le jardin est sur le domaine royal, ce statut particulier ne permet pas à la Police d’entrer. Le Duc d’Orléans libre d’esprit, laisse se développer les jeux d’argent, la prostitution et les groupes contestataires du pouvoir royal (exemple : le café FOIX au fond à gauche du jardin).

Le 12 juillet 1789, Louis XVI renvoie Necker alors qu’il est très populaire auprès des patriotes. Camille Desmoulins, jeune journaliste, annonce la nouvelle au Café Foix… c’est le début des émeutes. Pour se reconnaitre les patriotes portent une feuille d’ormes. Les manifestants portent en cortège le buste de Necker et du Duc d’Orléans.

Durant la révolution, les charrettes des condamnés à la guillotine marquent un temps d’arrêt devant le Palais Royal.

Le Duc d’Orléans vote la mort de son cousin, Louis XVI. Mais ironie du sort lors de la période de la Terreur, le Duc d’Orléans sera condamnée à mort et la charrette qui l’emmène à la guillotine s’arrêtera devant le Palais Royal. A partir de ce moment, le Palais Royal est nationalisé.

Un peu plus proche de nous, en 1930, le premier passage couvert est construit au Palais Royal (il n’existe plus aujourd’hui). A l’époque, les rues sont sales et en terre… lorsqu’il pleut la terre se transforme en boue… ce passage couvert permet aux bourgeoises de profiter des boutiques sans se salir. Dans un prochain article, je vous parlerai des passages couverts qu’il ne faut pas manquer !

On pourra également noter que l’écrivain Colette adorait les jardins du Palais Royal. Elle habitat, tout d’abord en 1930, à l’entresol mais il fait froid, humide et sombre. Elle reviendra habiter dans un appartement plus confortable au 93, elle y mourut en 1954.

Point de détail :

La construction des bâtiments est totalement symétrique. Les porches sont exactement les uns en face des autres. Regardez au n°93, la décoration de la façade est la même à droite comme à gauche et ainsi de suite.

Aujourd’hui, 3 institutions se trouvent au Palais Royal :

– Le ministère de la Culture

– Le conseil d’Etat qui a pour rôle de conseiller le gouvernement et représente l’autorité juridique administrative

– Le conseil constitutionnel vérifie que les décisions prises correspondent à la constitution de 1958.

Je vous ai déjà parlé de la Boutique Pralus pour ses Pralulines. Mais en réalité, je m’étais rendue dans cette boutique car elle m’avait été recommandée par un grand amateur de chocolat.

François Pralus fils d’Auguste Pralus (inventeur de la Praluline), a repris l’entreprise familiale de Roanne en 1988. Vous l’aurez compris François Pralus est tombé dans le chocolat dès sa tendre enfance.

Sachez que comme le vin, on parle de grands crus pour le chocolat et ce sont ces chocolats d’exception que François Pralus veut nous faire découvrir au travers d’une « pyramide » de 10 tablettes de chocolat.

Les chocolats proviennent du Brésil, du Ghana, de Trinidad, de Madagascar… chacun a ses caractéristiques…nez puissant ou frais, boisé, épicé, mentholé, acidulé… tout est expliqué dans une petite brochure très bien faite.

Cette pyramide fera le plaisir des gourmands ainsi que des amateurs de grands chocolats… idée à retenir pour les cadeaux de Noël !

Adresse : 34 rue Rambuteau – 75004 Paris (ligne 11 station Rambuteau)

Site internet : www.chocolats-pralus.com

Cette semaine, en achetant les cadeaux du web2connect09, Jeff a découvert rue Montgallet un petit restaurant espagnol. Le soir même nous y sommes allés. Nous avons êtes surpris par le nombre de convives, ce quartier est plutôt désert le soir, surtout un jeudi.

Grâce à ce repas, nous sommes partis en Espagne… les murs sont recouvert d’azulejos, le taureau nous surveille (même si ne s’est pas trop mon trip) et au menu : tapas, grandes assiettes de charcuterie, vin de la rioja, sangria maison…

Après avoir passé notre commande en espagnol, nous avons retrouvé toutes saveurs de l’Espagne… jambon Sérano, pain grillé à la tomate et à l’ail, brochettes de viande… tout est succulent mais attention aux estomacs fragiles… comme là-bas la nourriture est très riche.

Bon appétit !