Ce monument a été construit au Moyen-âge sur l’ile de la Seine, l’île de la Cité et faisait partie du palais de la cité. Les rois de France l’ont habité pendant plusieurs siècles mais à l’époque de la guerre de cent ans, le roi Charles V décide de le quitter pour s’installer dans des châteaux mieux protégée comme le château de Vincennes.

La Conciergerie doit son nom au Concierge, une personne importante qui gardait le palais et rendait la justice en l’absence du souverain.

La conciergerie est reconnaissable à ses 4 tours. A gauche, la tour de l’Horloge qui accueille l’une des première horloge publiques (installée en 1371) par le roi Charles V. Au centre, les 2 tours jumelles : « Argent » et « César ». Elles abritaient les cachots mais également une partie du trésor. A droite, c’est la tour la plus ancienne et la seule à avoir des créneaux, on l’appelait « Bonbec » car on y torturait les prisonniers… ils avaient ensuite bon « bec » pour parler !

La salle des gens d’Armes est l’une des plus grandes salles de style gothique en Europe (60 piliers et colonnes soutiennent une gigantesque voute). Elle est magnifique et est très bien mise en valeur par les luminaires. Cuisiniers, lingères, valets, écuyers, gardes, soit près de 2 000 personnes se rassemblaient dans cette salle…

Au dessus de la salle des Gens d’Armes se trouvait la Grand’Salle où les rois organisés de gigantesques fêtes (cette salle n’existe plus aujourd’hui).

Dans les étages supérieur, le roi rendait la justice dans la Grand’Chambre… Aujourd’hui encore la justice est rendue dans ce bâtiment.

La rue de Paris (passage se trouvant dans la conciergerie) a été entièrement transformée en prison lors de la Révolution Française. Ce passage doit son nom à Monsieur de Paris, l’homme qui exécutait les condamnés.

Nous avons pu entrer au cœur de la prison par le couloir des prisonniers. 3 bureaux ont été reconstitués. Dans le premier bureau le greffier inscrit le nom du prisonnier sur le registre de la prison. Dans le second bureau se trouve le concierge qui est en charge de trouver un cachot de libre. Quand le prisonnier est amené dans le 3^ème bureau c’est mauvais signe car on lui fait la « toilette », on le prépare pour la guillotine.

Les exécutions n’avaient pas lieu à la conciergerie mais sur les places de la concorde, de la Nation et de la Bastille.

Il y avait 3 sortes de prisonniers. L’aristocrate était enfermé dans la cellule du prisonnier de marque. Il pouvait y lire, y écrire et il était seul. La cellule de la pistole (moyennant finance) était attitrée au bourgeois. Les hommes du peuple étaient entassés dans la cellule du pailleux (aucun confort).

J’ai beaucoup aimé la découverte de ce monument parisien incontournable. J’ai adoré la grande salle des gens d’armes. Je pensais que nous allions voir beaucoup plus de salles mais j’avais oublié que la conciergerie est aujourd’hui pour une grande partie dédiée au Palais de Justice.

Site internet : http://conciergerie.monuments-nationaux.fr/

Adresse : 1 quai de l’horloge –paris 1

Nous nous sommes rendus à la maison du whisky pour un cadeau. Nous ne buvons pas de Whisky et je ne connaissais pas non plus les goûts de la personne qui allait recevoir le cadeau.

Malgré le nombre important de clients, le patron de la boutique à pris le temps de nous écouter et de nous conseiller. Il nous a présenté les caractéristiques de 3 whiskies… J’ai suivi ses conseils avisés et je pense que le cadeau fera plaisir.

J’ai été impressionnée par le choix immense de bouteilles et pour certains de leurs provenances (Japon, France, Inde…). Il propose plus de 1 500 Whiskies !

J’ai trouvé que le patron et les vendeurs étaient de vrais passionnés et qu’ils savaient adapter leurs discours (que l’on soit novice ou connaisseur). Un point d’honneur est mis pour que les clients repartent satisfaits… très appréciable !

Site internet : http://www.whisky.fr/

Adresse : 20 Rue d’Anjou – Paris 8

Article rédigé par Chantal une provinciale amoureuse de Paris.

De visite à Paris, empruntant le métro je décide de sortie à la station : Javel, pour aller au parc d’André Citroën. J’arrive sur un pont que je ne connaissais pas.

Je lis gravé dans la pierre son nom : Pont Mirabeau : 1893-1896. Et tout de suite ma mémoire se souvient de la première strophe de ce poème que j’ai appris il y a si longtemps. J’ai dû chercher la fin de ce poème de Guillaume Apollinaire.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Sous le pont Mirabeau est un poème du recueil intitulé Alcools paru en 1913. Il fait allusion à sa rupture avec la femme qu’il aimait, la peintre Marie Laurencin.

Le poème est basé sur une grande métaphore, celle de l’eau qui passe et se renouvelle sous le pont. L’amour s’en va comme cette eau courante. . Le pont est donc un symbole du présent, l’eau revient du passé et part vers un futur, tandis que le narrateur dépourvu d’amour, n’y peut rien, il reste là face à son destin.

La vie lui parait alors longue « comme la vie est lente », « passent les jours et passent les semaines », « les jours s’en vont je demeure ».

Ceci donne à ce texte une puissance émotive que j’aime beaucoup

Même si ce poème est un peu triste, allez voir ce pont un jour de grand beau temps, il est magnifique avec ses deux piles représentant des bateaux. Celui près de la rive droite descend la Seine, tandis que celui de la rive gauche la remonte. Ces bateaux sont ornés de quatre statues allégoriques de Jean-Antoine Injalbert.

Adresse : Pont Mirabeau – Paris 15

Article rédigé par Fulbert LeCoq du site http://www.iklub-paris-theblog.com

Amis parisiens, si vous ne connaissez pas ce lieu, vous êtes impardonnables ! Le Razowski, restaurant situé place du marché Saint-honoré, dans le 1^er, est un incontournable.

Imaginez un décor à la new-yorkaise, avec une cuisine centrale ouverte sur la salle, une artistique fresque murale et une belle terrasse, particulièrement agréable en période estivale, même si elle est couverte à l’entrée dans l’hiver.

Outre le décor, chez Razowski, on se déplace surtout pour ce qu’il y a dans l’assiette et, là, c’est du costaud ! Les burgers sont tous aussi savoureux les uns que les autres. Mentions spéciales pour le « Razowski » (steak, oignons, champignons, avocat, crème ciboulette ; un délice !) et l’écrasé de pomme de terre, divin ! Côté dessert, le cheese cake au coulis de fruits rouges n’a rien à envier à son cousin d’Outre-Atlantique. Notez que les produits sont toujours très frais et de qualité.

Et, finalement, la « douloureuse » n’est pas si douloureuse que cela : il faut compter environ 15€ pour un burger « normal » et seulement 2€ de plus pour sa version « double ». Seul bémol à cet incontournable de la scène culinaire parisienne : la file d’attente, parfois longue.

Cheers !

Site internet : www.razowski.fr

Adresse : 38, place du Marché Saint-Honoré, Paris 1 / Métro Pyramides

Le Centre National des Opérations Ferroviaires (CNOF) a ouvert ses portes lors des journées du patrimoine. Le CNOF avait reçu de nombreuses demandes mais n’avait pas réussi à répondre à toutes. C’est pourquoi le CNOF a décidé d’organiser tous les mercredis et un samedi après midi sur 2 des visites guidées gratuites.

Le CNOF est une véritable tour de contrôle. En effet, il assure le suivi et la régulation des circulations de l’ensemble des trains.

Le CNOF est opérationnel 24H/24 et 7J/7 et compte 100 salariés. Le CNOF a 3 missions :

– Il doit permettre la meilleure exploitation possible du réseau et préserver la fluidité des circulations sur les axes principaux

– Il gère les incidents qui ont une répercussion nationale en situation de crise, redéfinir le plan de transport en cas d’anomalie, apporter un support logistique pour la prise en charge des voyageurs. C’est par exemple, ici, que ce décide l’envoi de plateau repas pour un train en retard.

– Il renseigne les outils informatiques communs à tous les opérateurs et relaye l’information auprès des voyageurs (ex : tableau d’affichage, bande sonore…)

Lors de cette visite nous avons visionné un film très bien fait de 13 min et nous avons découvert les logiciels développés et utilisés par cette « unité spéciale ».

Enfin, nous sommes entrés dans la salle opérationnelle de 700m². Tout est fait pour que les salariés travaillent dans de bonnes conditions (absorbeur de sons, lumière, organisation des bureaux pour une meilleure communication,…). Tout au long, de notre visite nous avons pu poser nos questions.

La prochaine fois que je serai en TGV arrêtée sur les voies d’un trajet Paris/Valence, je me souviendrai de cette visite !

Si vous avez envie de découvrir ce centre névralgique, il faut vous inscrire : http://visiter.sncf.com/accueil.php

Adresse : SNCF Batiment EuroAlsace – 21 rue d’Alsace – Paris 10